La France a accueilli une première mondiale à Paris grâce à un Japonais amoureux de notre pays, le maître Masayoshi Sato. Il s’agit de la pratique d’un nouvel art de se défendre : l’Emono.
À l’occasion de la Semaine du Design (le design est partout !) une démonstration a eu lieu dans des locaux de la Mairie de Paris qui marquait le début d’un nouveau cycle de formation destiné aux citadins français. Pour Sato, le design peut être aussi dans les mouvements : efficacité et esthétique…
« La France est le pays d’accueil des innovations. J’aime en retour, lui faire profiter de ma culture asiatique et en avant première, des nouveaux courants mondiaux ; aussi bien dans les arts martiaux, comme de la gastronomie. C’est la véritable vocation de ce pays à mes yeux » s’enthousiasme Sato Masayoshi.
En ce qui concerne l’Emono (armes en japonais) il s’agit d’un cour expérimental d’une nouvelle pratique de défense inspirée des arts martiaux de différents pays asiatiques : Chine, Japon, Thaïlande et Philippines que le maître Sato Masayoshia élaborée à partir de la tradition mais en l’adaptant aux réalités de la vie des grandes cités d’aujourd’hui. Technique de défense plus que de combat l’Emono peut utiliser toute forme d’objet de défense à portée de la main. Parfaitement adapté à l’insécurité de certaines métropoles urbaines. D’autant que l’intérêt de l’Emono et qu’il s’adresse à tous à partir de 14 ans.
Approché par des journalistes et par la Maison de la Culture France-Japon à Paris pour réaliser une démonstration publique, Sato Masayoshi a temporisé. « J’attends encore un peu d’avoir acquis tous les bons réflexes avant de répondre positivement. N’oublions pas qu’il s’agit d’une première et… que les Japonais sont des maniaques de la précisions ! Comme nous sommes en France, je souhaite que ce soit parfait… » Sato Masayoshi, président de l’association Les Instants Japonais à Paris, reste très actif dans son pays d’adoption : il a lancé la nouvelle mode de la restauration japonaise en France avec les bentos (dont il est un expert) au restaurant Ma-Bento à la Défense, appelés à remplacer la mode des sushis. Sans compter la création de Dojo à la Mairie de Paris et à l’École des Mines où il initie des Parisiens aux arts du Kendo et du Iaïdo.Voilà un titre de Maître qui n’est pas usurpé !
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