L’art de concevoir

Jean-René Talopp, a su donner à son école, Strate Collège, une véritable dimension internationale reconnue, spécialement dans le domaine du design industriel. Mais le packaging n’est pas oublié !
Ecoutons le…

Entre la sensibilité des formes et la compréhension des techniques de transformation, entre l’aisance dans les moyens d’expression et la maîtrise des outils informatiques, le designer navigue aux frontières des possibles.

Ces frontières sont celles de sa propre connaissance et de sa compétence, mais aussi celles des ingénieurs, techniciens, sociologues, marketeurs, sémiologues, tous les spécialistes qui composent une équipe projet.

Pour tenir son rôle, le designer aura appris l’art de concevoir, où comment concilier une spécificité artistique dans un univers économique et industriel.

Pour nous, formateurs, il s’agit donc de lui transmettre le savoir, en conjuguant une formation artistique – par l’apprentissage du dessin, du volume, de la créativité – et une culture d’entreprise – c’est-à-dire le travail d’équipe, l’innovation, la qualité, le marketing, la stratégie produit, etc.

Si nous maîtrisons l’art d’enseigner ce paradoxe contemporain du « beau manufacturé », à Strate, nous sommes de ceux qui pensons que le designer du troisième millénaire parlera recyclage dans une étude de productivité, éthique dans une réflexion de stratégie produit, responsabilité dans une commission de lancement.

Ça n’est plus seulement à ses créations qu’il donnera du sens, mais à son acte créatif tout entier.

Alors, nous lui aurons appris l’art de bien concevoir.

Jean-René Talopp