La perception d’une marque de produit

Pour fixer les esprits, peut-être est-il bon de donner quelques indications sur la façon dont le consommateur perçoit une marque sur un packaging.

Car il y a une explication scientifique à nos comportements, comme on s’en doute…

La perception des marques

Les signes, les couleurs, les formes ne sont pas choisies au hasard par le designer, selon son humeur. Il existe des bases, des codes pour tout acte d’achat qu’il est indispensable d’analyser avant toute nouvelle conception d’un packaging. Ce dernier pouvant être être considéré comme étant en soi un media, doit aller à la rencontre de son public, qu’il ne s’agit pas de dérouter ou d’inquiéter par un usage à contre sens …des sens. Le produit serait voué à l’échec. Car si les aspects émotionnels et subjectifs du packaging génèrent l’acte d’achat, se sont bien ses aspects rationnels et fonctionnels qui en assurent le réachat. Ces deux faces de l’achat doivent agir en concordance.

Pour fixer les esprits, peut-être est-il bon de donner quelques indications sur la façon dont le consommateur perçoit une marque. Car il y a une explication scientifique à nos comportements, comme on s’en doute…

Revenons à notre cerveau, composé de ses deux hémisphères essentiels : le gauche où réside notre capacité d’analyse, notre masculinité, le droit où réside notre faculté de synthèse, nos émotions, notre féminité. L’art du designer est de passer en permanence de l’un à l’autre…

Le consommateur lui, décodera rapidement les couleurs et les formes, conséquence de son apprentissage aux formes, aux couleurs, aux odeurs, aux sons qui s’effectue de la naissance à l’âge de trois ans ; période pendant laquelle se forme le système nerveux.

Chacun s’est constitué son propre apprentissage des couleurs et des formes, en particulier, qui s’ inscrit dans le cerveaux de manière indélibile.. Il n’en est pas de même d’autres éléments, qui sont intégrés après la formation de notre système nerveux : compter, lire. En conséquence, les textes, les nombres sont, dans le packaging des données moins pregnantes que les couleurs et les formes ! On parle ici d’une perception qui se mesure en fractions de de secondes, mais elles comptent au moment du choix sur les linéaires, quand on sait qu’un consommateur moyen parcourt un mètre par seconde dans un hypermarché, et qu’il peut saisir d’ un regard soixantes marques en une seconde ! !

Ajoutons à cela qu’il consacre aujourd’hui cinquante minutes en moyenne dans son hyper, là où il passait quatre-vingt-dix minute, il y a quinze ans… Il faut faire vite et agir sur les sens du consommateur autant, ou voir davantage, que sur sa réflexion