Ces villes qui sont des marques…

Les références à des villes telles que Paris, St Tropez, Deauville ou New-York, Rome, Venise,etc.sont des éléments efficaces d’une bonne politique de marque : cosmétique, mode, accessoires sont de grands consommateurs de ces signes.

Et si les communes déposaient leurs noms en tant que marques ? Le mouvement est amorcé.

Les villes et leurs logos : des marques !

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Un logo ou une marque ?

Les villes ont enfin compris qu’il ne fallait pas faire n’importe quoi avec son logo. Ne sont pas loin les années où les designers sans culture, créaient à tour de bras des logos de ville ou de région, à coup de traits de feutre verts ou bleus pour faire « écologique et moderne » ! En faisant fi de l’histoire , des blasons, de la situation géographique de la ville. Michel Disle, s’est clairement expliqué dans Admirable Design au sujet du logo de Conseil Général des Hauts de Seine([->731] . Mais il y aurait bien d’autres catastrophes à citer…

Le courant s’inverserait-il ? Toujours est-il que certaines villes ont compris que leur logo était non seulement l’emblème, le drapeau mais aussi une marque commerciale…

Le nom d’une ville ? Une marque commerciale …
On se souvient du cas d’Yves St Laurent utilisant le nom de la capitale pour un de ses parfums ; rompant ainsi un statu quo respecté par tous les parfumeurs. Mais Paris ne possède pas la propriété de son nom !

Un certain nombre de villes en ont tiré la leçon. Certaines ont déposé leur nom pour éviter les emplois abusifs sur des produits qui n’en seraient pas dignes et risqueraient ainsi de dénaturer l’image de la ville.

D’autres villes qui possèdent des noms porteurs (Saint Tropez, Deauville, Biarritz, Versailles, …) ont un capital à protéger, ou mieux, à exploiter ! De là à vendre, moyennant royalties, leur marque à des sociétés qui exploitent des lignes de produits de tourisme, ou d’art de vivre, il n’y a qu’un pas que certaines n’ont pas hésité à franchir.

Une opération de merchandising.

L’argent ainsi récolté peut permettre de développer le tourisme ou de fiancer des opérations culturelles. Le tout augmentant ainsi la notoriété et le prestige de la ville. Du coup, les tarifs peuvent être revus à la hausse et ainsi de suite.

Nos conseillers municipaux ont goûté au fruit du marketing et du design. On pourrait y voir un progrès à court terme. A long terme cela paraît moins évident. La mairie de sa ville était un des rares endroits où la recherche du business rentable et en progression à deux chiffres chaque année, était encore ignoré.

Il nous reste encore les églises. Comme elles sont vides, il n’y pas de risques immédiat d’opération de merchandising…