Coca bretonnant…

En attendant le coca normand ou alsacien, voici le coca breton qui épaule dans sa lutte anti-impérialiste, le coca corse déjà lançé sur le marché !
Rien de nouveau dans la démarche ?

Code rouge, bien sûr...

Le plus célèbre des « alter-colas » est bien le Mecca-Cola qui, outre un aspect commercial, ne cache pas une visée politique nette : il est une arme contre tous les impérialismes, en particulier celui de… George Bush

Son fondateur, un marchand tunisien de sandwiches déclarait : »ce que je voulais, c’était élargir ma clientèle, mais je ne voulais pas trop être dans le domaine politique, pour ne pas avoir de problème ».
Rouge comme Coca ou comme le drapeau tunisien ?

Naïveté ou malice d’un marketing de terrain ? Toujours est-il que les médias extrêmistes musulmans, ont trouvé là un symbole populaire puissant pour lever le poing contre les grands groupes multinationaux.

Le succès de l’opération n’est pas, semble-t-il, évident dans toutes les régions. Les colas sont la boisson des jeunes, même si elle est plus que centenaire ! Et, pour cette cible, dans les pays émergents, l’american way of life, reste puissante… même si le modèle américain est rejeté. Un marketing bien complexe.
Signe de succès : le light est arrivé !

Sur notre territoire, les essais locaux se sont manifestés dans les régions à l’esprit séparatiste : la Corse et la Bretagne. Ces cocas ne se veulent pas politiques, mais dans la chimie complexe de l’acte d’achat, parions qu’il y en a une part. Pour le reste, le goût du local, de l’artisanal, de l’insolite remplace tous les arguments de vente.
Celui-ci est un authentique... Japonais.