Les techno-artisans…

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Décidemment, les petits producteurs sont dans l’air du temps. Après ceux de Candia, évoqués ici il y a quelques semaines, voici Le Petit producteur, nouvelle marque « haut de gamme » de fruits et légumes. Son principe est simple : garantir une qualité produit constante et irréprochable en alliant savoir-faire de producteurs locaux et innovation technologique.

Les melons de Cavaillon sont ainsi « garantis en sucre et en goût grâce à une trieuse révolutionnaire qui scanne chaque melon individuellement, validant à coup sûr son taux de sucre et la qualité parfaite de sa chair ».
Même si Le Petit producteur n’a pas pour ambition de s’adresser à ceux qui se montrent trop préoccupés par leur pouvoir d’achat, la démarche marketing dont il est issu est plutôt inspirée.
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« Petit » pour susciter l’imaginaire de l’hyper-local par opposition au « grand loin » mondial qui contribue à uniformiser les goûts et les couleurs. « Producteur » pour donner une dimension humaine à ce qui est soupçonné d’être devenu industriel.

Des photos des producteurs sur les étiquettes (de « bonnes têtes » en gros plans et en noir et blanc) pour donner un côté rétro et chaleureux à la proposition. Des promesses hyper-précises (niveau de maturité optimum, taux de sucre parfait, chair sans défaut… ) pour exprimer un positionnement haut de gamme autrement que par le niveau de prix. Sans oublier le site internet (www.lepetitproducteur.com ), ultime pièce du dispositif destinée à bien faire comprendre la démarche et inscrire la marque (agricole) dans la modernité.

« Petits », mais organisés comme des grands, les producteurs.

Le site